Gestion hygiénique des menstrues

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Publié le 30/04/2024

Gestion hygiénique des menstrues

L’urgence de briser le tabou ! 28 mai, Journée mondiale de l’hygiène menstruelle célébrée chaque année pour rompre le silence, diffuser l’information pour mobiliser la communauté en général, la communauté scolaire en particulier, de communiquer et échanger sur l’amélioration de la Gestion hygiénique des menstrues (GHM).

28, moyenne du cycle menstruel, mai, 5e mois de l’année représente la durée moyenne des menstrues/règles. Telle est l’explication du choix de cette date instaurée en 2014. Au départ un moyen d’interpeller les décideurs pour améliorer les infrastructures sanitaires en milieu scolaire, afin que les règles ne soient pas un frein à la scolarisation des filles, leur participation et leur maintien à l’école. Elle est aujourd’hui l’occasion d’aborder des enjeux plus larges liés à la santé et l’hygiène menstruelle  (la disponibilité et l’accessibilité du matériel de protection, vivre ses règles dans la dignité). Si la célébration de la GHM se fait depuis 8 ans, les tabous et préjugés autour de cette thématique sont aussi vieux que le monde. « Les Anglais ont débarqué », « l’Armée rouge est en ville », « le pont est cassé », « je suis malade », « j’ai mes règles », alors que les menstrues sont un phénomène biologique naturel et normal. C’est du sang qui coule de l’utérus à travers le vagin. Les menstrues/règles font partie du système de reproduction de la femme et avoir ses règles montrent que la femme se développe vers l’âge adulte et qu’elle peut tomber enceinte et devenir mère. 

Ce n’est que du sang !

Trop de mythes entourent les menstrues dans nos communautés. C’est honteux, sale/malsain, impur, dangereux, maladie/infection que d’avoir ses menstrues. Pourtant, ce n’est que du sang ! Des croyances et/ou préjugés qui sont autant de barrières à l’épanouissement de la femme et surtout de la jeune fille en milieu scolaire. Trop souvent, elle est victime de moqueries qui sont un facteur d’abandon scolaire. Toutes ces considérations sont une forme de violences basées sur le genre. Et chacun de nous a été témoin, au moins une fois des croyances/préjugés pour lesquels les menstrues sont considérées ainsi. On peut citer : la possibilité d’utiliser les menstrues pour un mauvais sort ; les serviettes hygiéniques réduisent la fertilité et provoquent des maladies ; si une femme en période menstruelle prépare du yaourt, il n’épaissira pas ; ne touche pas aux oignons, aux haricots sinon ça se gâte ! Le pire, n’est pas ces préjugés, c’est surtout que ces croyances sont fortement ancrées, que les femmes ont elles-mêmes intégré ces préjugés répandus sur les menstrues. Cela doit changer !

Problématique des menstrues au Burkina Faso

Au Burkina Faso, les croyances religieuses et coutumières sont fortement ancrées et la gestion hygiénique des menstrues constitue une grande problématique. En efet, selon une étude réalisée par le Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) avec l’appui de L’UNICEF en 2017, 90 % des filles ont dit ne pas savoir ce qui leur arrivait lorsqu’elles ont eu leur menstrues pour la première fois ; 45 % des filles ont dit qu’il y a des activités qu’elles ne peuvent pas faire ou mener lorsqu’elles sont dans leur période de menstruation ; 38 % ont dit qu’il y a des lieux où elles ne sont pas autorisées à y aller pendant qu’elles ont leur menstrues ; 52 % des filles à l’école n’ont pas accès à l’eau potable pendant leur menstrues ; 62 % des filles n’ont pas de latrines séparées lorsqu’elles ont leur menstrues ; les filles sont absentes à l’école en moyenne cinq (5) jours par mois du fait de leur menstrues ; sans en avoir la possibilité de justifier ces absences qui impactent sur leurs notes scolaires ; certaines filles sont violentées durant leur période de menstrues dans les zones abritant des sites d’orpaillage, les rumeurs courant que les menstrues attireraient l’or. Les orpailleurs brutalisent ainsi certaines pour retirer leur serviette hygiénique usagée pour les déposer dans des filons d’or dans l’espoir que cela contribue à attirer le métal. Au vu de ces données, le ministère en charge de l’éducation nationale et celui en charge de la santé ont fait de la GHM une priorité.

 

 

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Réussir les étapes clés de l'entretien d'embauche

Lors d'un entretien d'embauche, le recruteur est à la recherche de ce qui fera votre différence, donc restez authentique ! Comment réussir les grandes étapes d’un entretien d’embauche ? Voici quelques conseils :

1.    L'accueil

2.    La présentation de votre parcours

3.    La présentation de l'entreprise et du poste proposé

4.    La rémunération et les modalités d’embauche

5.    La conclusion et le rétroplanning

6.    Le mail de remerciement

1. L'accueil

La première impression que vous allez donner est très importante. Un dirigeant est toujours sensible à cette première impression, qui conditionnera le déroulement de l’entretien (poignée de mains, sourire, posture). Pour se sentir le plus à l’aise possible, il faut avoir préparé votre entretien, rester authentique, avenant et fidèle à vos valeurs.

De son côté, à cette étape, le recruteur va poser le cadre de l'entretien. Soyez attentif à cette introduction, car elle vous permettra d’en connaître le déroulé, et donc de gagner en sérénité.

2. La présentation de votre parcours

Vous allez vous présenter à votre tour, de façon synthétique. L’objectif premier de cette rencontre est de faire connaissance et que les attentes respectives entre vous et l’employeur se rencontrent. Partagez les informations pertinentes de votre CV, qu’elles soient techniques ou humaines, puis exposez les résultats concrets de vos projets.

Utilisez la méthode « STAR » (Situation, Tâche, Action et Résultat), pour mettre en valeur une expérience professionnelle que vous avez menée à bien.

 

Il est très important à cette étape de garder votre interlocuteur dans une écoute active, d’avoir un discours rythmé, d’être pragmatique avec des chiffres et des faits à exposer, et de savoir dégager dans chacune de vos expériences des exemples de missions réussies que vous pouvez mettre en exergue avec les futures missions du poste convoité.

Clarisse Amrani, Directrice Régionale chez Robert Half Int. France

Mettez en avant les compétences développées et nécessaires au poste.

3. La présentation de l'entreprise et du poste proposé

Lors de cette 3ème étape, le recruteur va vous présenter le poste et l'entreprise.

Cet échange vous permettra de définir si le poste et le fonctionnement de l’entreprise vous conviennent, et si vous partagez des valeurs communes. Ce dernier point joue un rôle de plus en plus important dans le choix final des candidats : d’après l’étude Robert Half ‘Ce que veulent les candidats’22% des sondés refuseraient une offre d’emploi en adéquation avec leurs compétences si la culture de l’entreprise n’était pas en phase avec leurs attentes.

C’est le moment de poser toutes les questions qui vous sont importantes pour évaluer la culture de l’entreprise pour laquelle vous postulez, mais également sur ces sujets : quel est le contexte du recrutement ? Depuis quand le postes est-il vacant ? Est-ce une création de poste ou un remplacement ? Quel est l’environnement de travail ? Quelle flexibilité l’entreprise propose-t-elle ? C’est le moment où la curiosité n’est plus un vilain défaut !

L’objectif en sortant de l’entretien est d’avoir toutes les réponses à vos questions, et ne pas laisser de zones d’ombre. Préparez ces questions en amont dans la mesure du possible.

4. La rémunération et les modalités d’embauche

Ce point est souvent abordé en fin d’entretien, car l’adhésion au projet reste le point crucial de cette rencontre.

« Il faut désacraliser la question salariale : elle est le baromètre de votre valeur et expérience. Il est conseillé notamment de consulter un outil de grilles de salaires pour connaître au mieux les tendances du marché sur votre fonction. Pour cela, consultez notre Guide des Salaires 2024 », Clarisse Amrani, Directrice Régionale chez Robert Half Int. France.

Laissez le recruteur aborder ce point en premier lieu. Si toutefois en fin d’entretien, la question de la rémunération n’a pas été abordée, prenez la main et parlez-en ouvertement !

Les détails de la rémunération seront parfois abordés en entretien avec le représentant des Ressources Humaines de l’entreprise, tels que :

  • L’organisation du temps de travail et les accords de télétravail
  • Les avantages sociaux
  • Les éventuels congés imposés à certaines dates

5.La conclusion et le rétroplanning

C’est le moment d’en savoir plus sur la prochaine étape du processus de recrutement : y aura-t-il d’autres entretiens prévus et dans combien de temps ?

Communiquez également sur vos autres opportunités en cours si tel est le cas, si la question vous est posée. Cela permettra peut-être de raccourcir le processus d’embauche prévu initialement, et de rendre votre profil encore plus attractif.

Les fins d’entretien sont souvent un sas de décompression pour les deux parties, néanmoins, il convient rester professionnel jusqu’à votre départ physique ou la fin du call.

6. Le mail de remerciement

Si l’entretien s’est bien déroulé et que l’offre vous intéresse encore davantage après cette étape, pensez au mail de remerciement, qui mettra en exergue la pertinence de votre profil pour le poste à pourvoir, et démontrera que vous êtes le candidat idéal.

(Mr, je vous remercie de nos échanges, etc…)

(Mme, je vous réitère mon vif intérêt pour le poste que vous proposez et reste à votre disposition, etc).

Comment démontrer sa motivation (sans lettre de motivation) ? | Blog | Robert Half

 

 

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5 conseils pour choisir entre deux offres d'emploi

Vous avez passé des entretiens pour deux entreprises et ne parvenez pas à choisir entre ces deux offres d’emploi ? Quels critères devez-vous prendre en compte pour vous décider et tirer profit de cette position avantageuse ?

Voici quelques conseils d’Albane Armand, Directrice chez Robert Half

1. Bien comprendre la réalité du poste

Pour comprendre les contours du poste et choisir entre deux emplois, vous devez savoir si l’offre d’emploi correspond à un remplacement de poste existant ou une création de poste. Posez ensuite toutes les questions nécessaires pour définir les grands paramètres du poste.

Si la compréhension du contenu du poste est essentielle, il est souvent impossible d’évoquer tous les aspects en entretien d’embauche, que ce soit par manque de temps ou à cause d’un processus de recrutement pas affiné, qui peut souligner un manque d’organisation de l’entreprise.

Si des informations importantes manquent concernant le poste ou l’environnement de travail, n’hésitez pas à demander des précisions supplémentaires à l’employeur : niveau de responsabilités, missions concrètes à mener, impact de votre rôle dans l’organisation, degré d’autonomie, futures interactions quotidiennes entre les services, culture d’entreprise...Pensez aussi à glaner des informations sur l’entreprise et l’ambiance de travail sur des sites tels que Glassdoor ou Indeed, où des employés (anciens et actuels) donnent leur avis.

Autre piste pour choisir entre deux offres d’emploi : connectez certains collaborateurs de l’entreprise sur LinkedIn, afin d’en savoir plus sur leurs parcours. Viennent-ils d’univers différents ? Cela peut vous donner des indications sur la culture d’entreprise.

2. Définir vos priorités

Après avoir défini les contours du poste, prenez maintenant le temps de définir et hiérarchiser vos critères de sélection.

La dernière étude Robert Half ‘Ce que veulent les candidats’ indique les critères sur lesquels les candidats sont devenus plus exigeants depuis la pandémie :

infographie

Hiérarchisez ces critères pour chaque offre d’emploi :

  • Package salarial (incluant tous les avantages annexes). Pour connaître votre « valeur » sur le marché, consultez le Guide des Salaires de Robert Half
  • Situation géographique
  • Flexibilité
  • Une culture d’entreprise en adéquation avec vos valeurs
  • Diversité et richesse des missions
  • Possibilité de travailler en équipe
  • Equilibre en vie professionnelle et vie personnelle
  • Programmes de formation et développement
  • Moyens mis à disposition pour la tenue du poste (outils, budget, recrutements éventuels)

Évaluez une journée de travail dans ces entreprises

Se mettre en situation dans les entreprises concernées et vivre une « journée type » représente un bon moyen pour choisir entre deux postes. Pour cela, demandez au recruteur s’il est possible d’organiser un temps imparti d’observation au sein de l’entreprise, (une demi-journée, voire une journée) pour cerner concrètement l’organisation, les interactions, les mécanismes, l’ambiance de travail, ou encore les outils mis à disposition.

 

Chez Robert Half, nous permettons aux candidats d’intégrer le lieu de travail et les équipes pendant toute une journée, afin que les futures recrues puissent se faire une idée concrète du poste. Les retours sont d’ailleurs très bons, cette pratique permet d’apporter des réponses sur une éventuelle collaboration, tant du côté du recruteur que du candidat. Cette mise en situation initiale permet également de sécuriser l’onboarding et de déstresser le candidat, qui a déjà rencontré les équipes.

Quel est votre projet professionnel ? Quelle entreprise est la plus à même de vous offrir un poste en phase avec vos ambitions de carrière ? Evaluez ces deux paramètres pour pouvoir choisir entre deux offres :

  • Quelles sont les possibilités de l’entreprise en termes de transversalité ? (Changement de service, présence internationale, autre filiale dans le cas d’un groupe, etc.)
  • Quelles sont les possibilités d’évolutions à la fois verticale (managériale), et horizontale (évolution par l’expertise) ? Ces deux voies existent-elles au sein de l’entreprise ? Quels sont les programmes de formation, et comment l’entreprise vous propose de monter en compétences ?

Posez toutes ces questions pendant l’entretien d’embauche.

Pour aller plus loin, questionnez le recruteur sur les projets de l’entreprise en termes de développement :

  • Comment est orchestrée la croissance de l’entreprise ? (Croissance externe / organique)
  • Quels sont les projets d’expansion ? d’acquisition ? - Comment s’effectue le partage de la valeur au sein de l’entreprise ? Comment se matérialise-t ’elle pour les collaborateurs ?

Equilibrez votre décision entre objectivité et ressenti

Afin de choisir au mieux entre deux offres d’emploi, contrebalancez les points cités plus haut, mais ne mettez pas de côté votre ressenti. Celui-ci doit pour autant être objectivé. Pour cela, listez et comparez concrètement les points ci-dessus.

Le feeling en entretien d’embauche est également un indicateur : vous êtes-vous senti à l’aise lors de l’entretien ? Laquelle des deux entreprises vous a donné envie de prolonger l’expérience ? Avez-vous été bien accueilli dans les locaux des deux entreprises ? Avez-vous été mis en confiance par le management ? Avez-vous obtenu des réponses à vos questions ?

La subjectivité de ce ressenti mettra un point final à votre décision.

En conclusion : équilibrez votre décision finale entre les faits et votre ressenti !

 

 

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l’utilisation de l’IA chez les community managers en 2023

Pour réaliser son étude, Hootsuite a mené une enquête auprès de 4 281 professionnels, analysé plus de 15 000 articles de plateformes sociales et examiné plus d’un million de publications connectées à son outil. On fait le point !

L’IA largement adoptée par les CM : pour quels usages ?

Hootsuite est catégorique : les community managers ont « chaleureusement accueilli » l’intelligence artificielle générative.

En majorité, les professionnels ont utilisé ces outils pour optimiser du texte (pour 86 % d’entre eux) ou en créer (85 %). Mais les motifs d’utilisation sont diversifiés. Les community managers utilisent également l’IA pour développer de nouvelles idées (82 %), pour générer des images (52 %) ou répondre à des messages (46 %). Du côté des entreprises, elles sont 61 % à indiquer avoir intégré l’IA générative pour réduire la charge de travail du personnel.

L’émergence de semble avoir considérablement impacté les pratiques. En un an, l’usage de l’IA chez les community managers a fortement augmenté pour chacune des activités identifiées (voir image à la une) : +19 points pour la génération de texte, +30 points pour la génération d’images, +25 points pour le développement de nouvelles idées, etc.

 

Un rapport à l’IA différent selon les âges

L’étude révèle également que l’IA est souvent difficile à détecter pour les utilisateurs : 14 % des membres de la Gen Z affirment qu’il est complexe de savoir si une information est réelle ou générée par l’IA, un chiffre qui monte à 19 % pour la génération des baby-boomers. Par ailleurs, les plus âgés sont également les plus méfiants face à l’intelligence artificielle : 33 % affirment être moins susceptibles de croire un texte généré par l’IA, contre 21 % pour la Gen Z.

Selon Hootsuite, cette disparité prouve l’importance d’adapter ses pratiques à son public :

Si vous avez une communauté plus jeune sur le réseau social, il vous sera peut-être plus facile d’expérimenter avec l’IA. Mais si votre public est plus âgé, il vaut mieux de faire preuve de prudence pour l’instant.

Étonnamment, c’est la génération X qui semble éprouver le plus de difficulté à reconnaître un contenu créé par IA. © Hootsuite

Les recommandations d’Hootsuite pour utiliser l’IA dans le community management

Dans son étude, Hootsuite propose également trois recommandations à destination des community managers :

  • Connaître son audience : selon les spécialistes de la plateforme, certaines caractéristiques du public, « telles que la culture, la géographie ou les centres d’intérêt, ont une influence sur leur perception de l’IA ». En ayant une connaissance approfondie de votre public, vous pourrez adapter votre utilisation des différentes technologies.
  • Être transparent : selon Hootsuite, il est primordial de faire preuve d’honnêteté vis-à-vis de votre audience, en indiquant lorsqu’un contenu a été généré par l’IA. « Laisser croire au public que le contenu avec lequel il interagit est humain alors que ce n’est pas le cas est un moyen rapide de briser la confiance », indique la plateforme dans son étude.
  • Établir des règles : pour une utilisation sûre et efficace de l’IA, Hootsuite suggère d’établir des règles. Il s’agira alors de définir dans quel cadre l’IA peut être utilisée, de mettre en place des normes éthiques en accord avec la législation et d’identifier certaines bonnes pratiques à utiliser dans les prompts pour obtenir des résultats cohérents.