Lutte contre les violences basées sur le genre : à la découverte de la masculinité positive avec le projet USAID PREPARE au Burkina Faso

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Publié le 30/04/2024

Lutte contre les violences basées sur le genre : à la découverte de la masculinité positive avec le projet USAID PREPARE au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le projet USAID PREPARE, met en pratique le concept de « masculinité
positive » afin de prévenir ou réduire les violences faites aux femmes et aux filles. Le projet a
organisé diverses activités dont : des formations des adolescents et jeunes en leadership et
genre, des cafés-débats, des causeries éducatives, des émissions radiophoniques interactives,
des conférences, et mis en place une plateforme en ligne pour les jeunes, des clubs de pères
Burkinbila sur la communication parents-enfants et des clubs de santé communautaire, etc.
pour sensibiliser les populations sur la masculinité positive et susciter l’adoption de
comportements favorables. Découvrons le concept.

La masculinité positive est une approche novatrice qui consiste à engager et impliquer les
hommes, et à faire d'eux des alliés dans les efforts pour l'égalité des sexes et dans la
consolidation de la paix dans un contexte de conflit et ou de post-conflit. Elle désigne les
identités, connaissances, attitudes et pratiques spécifiquement masculines qui ne sont pas
préjudiciables pour la personne même ou pour autrui, et qui sont basées sur un engagement à
l’égard de l’égalité hommes-femmes, de la non-violence et des relations équitables.
Cette approche reconnaît que les hommes peuvent donner de nouvelles significations au fait
d’être homme et que ce n’est pas normal, nécessaire, ni naturel d’associer la masculinité à la
violence.

Masculinités positives, quels avantages pour les hommes ?

La masculinité positive a de nombreux avantages. Selon les spécialistes du domaine, si les
hommes reconnaissent leurs faiblesses et leur besoin d’aide, ils pourront mieux les surmonter ;
s’ils reconnaissent leurs besoins en matière de santé, ils pourront vivre plus longtemps. Les
hommes capables d’exprimer leurs émotions sont plus libres des mandats sociaux et, par
conséquent, sont plus libres de refuser ce que dictent les autres. Il a aussi été démontré que les
masculinités positives questionnent les façons traditionnelles d’être homme. Elles permettent
aux hommes d’explorer leurs sentiments, et favorisent la proximité avec les femmes et les
enfants ainsi que la reconnaissance des talents des femmes pour le bien-être de la société. Les
hommes qui acceptent d’autres formes de masculinités peuvent reconnaître leurs erreurs et
s’engager à les corriger. De plus, les masculinités positives contribuent à construire des
familles plus solides et des relations où les hommes et les femmes peuvent mieux apprendre
les uns des autres.

Comment promouvoir les masculinités positives ?

● Dans les familles : attribuer aux hommes et aux garçons des tâches qui permettent une
répartition égalitaire des responsabilités et des tâches domestiques.
● Dans les écoles : encourager des hommes démocratiques qui travaillent pour les droits
de tous et de toutes ; les encourager à promouvoir la scolarisation des filles et à
travailler à éviter les stéréotypes ou les clichés genrés.
● Dans les espaces de travail et dans les communautés : ouvrir des espaces pour que
les hommes puissent être écoutés et trouver de l’aide dans leurs difficultés. Les
employeurs peuvent favoriser des horaires plus flexibles pour que les hommes puissent
s’occuper des tâches à la maison et de l’éducation de leurs enfants.
● Dans le sport : former les entraîneurs pour promouvoir des masculinités démocratiques
et non violentes.
● Dans la société en général : réduire la pression sur les hommes et les encourager à
reconnaître leurs erreurs, à chercher de l’aide et à ne pas se sentir obligés au succès.
● Dans les politiques publiques : faire du plaidoyer pour que les hommes aient accès à
un congé parental payé. Ils pourront ainsi mieux s’investir dans l’éducation des enfants
depuis leur naissance.
● Dans la publicité et les médias : favoriser la représentation des parents responsables
et des hommes et garçons non violents (sur le plan physique, psychologique, verbal,
moral et économique).
● Chez les hommes : rappeler qu’ils sont les meilleurs alliés de l’égalité des droits et que
cette égalité bénéficie à tout le monde.
● Chez les femmes : continuer à travailler avec les hommes comme des alliés
stratégiques de l’égalité tout en dénonçant des comportements violents. Être des
femmes qui prônent la paix.
Les hommes ont longtemps fait partie du problème en ce qui concerne l’inégalité des sexes. Il
faut travailler avec eux pour qu’ils fassent maintenant partie de la solution. L’implication des
hommes dans les activités domestiques entraînera des répercussions extrêmement positives
sur les nouvelles générations, qui auront des référents moins violents que les générations
actuelles.

 

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Réussir les étapes clés de l'entretien d'embauche

Lors d'un entretien d'embauche, le recruteur est à la recherche de ce qui fera votre différence, donc restez authentique ! Comment réussir les grandes étapes d’un entretien d’embauche ? Voici quelques conseils :

1.    L'accueil

2.    La présentation de votre parcours

3.    La présentation de l'entreprise et du poste proposé

4.    La rémunération et les modalités d’embauche

5.    La conclusion et le rétroplanning

6.    Le mail de remerciement

1. L'accueil

La première impression que vous allez donner est très importante. Un dirigeant est toujours sensible à cette première impression, qui conditionnera le déroulement de l’entretien (poignée de mains, sourire, posture). Pour se sentir le plus à l’aise possible, il faut avoir préparé votre entretien, rester authentique, avenant et fidèle à vos valeurs.

De son côté, à cette étape, le recruteur va poser le cadre de l'entretien. Soyez attentif à cette introduction, car elle vous permettra d’en connaître le déroulé, et donc de gagner en sérénité.

2. La présentation de votre parcours

Vous allez vous présenter à votre tour, de façon synthétique. L’objectif premier de cette rencontre est de faire connaissance et que les attentes respectives entre vous et l’employeur se rencontrent. Partagez les informations pertinentes de votre CV, qu’elles soient techniques ou humaines, puis exposez les résultats concrets de vos projets.

Utilisez la méthode « STAR » (Situation, Tâche, Action et Résultat), pour mettre en valeur une expérience professionnelle que vous avez menée à bien.

 

Il est très important à cette étape de garder votre interlocuteur dans une écoute active, d’avoir un discours rythmé, d’être pragmatique avec des chiffres et des faits à exposer, et de savoir dégager dans chacune de vos expériences des exemples de missions réussies que vous pouvez mettre en exergue avec les futures missions du poste convoité.

Clarisse Amrani, Directrice Régionale chez Robert Half Int. France

Mettez en avant les compétences développées et nécessaires au poste.

3. La présentation de l'entreprise et du poste proposé

Lors de cette 3ème étape, le recruteur va vous présenter le poste et l'entreprise.

Cet échange vous permettra de définir si le poste et le fonctionnement de l’entreprise vous conviennent, et si vous partagez des valeurs communes. Ce dernier point joue un rôle de plus en plus important dans le choix final des candidats : d’après l’étude Robert Half ‘Ce que veulent les candidats’22% des sondés refuseraient une offre d’emploi en adéquation avec leurs compétences si la culture de l’entreprise n’était pas en phase avec leurs attentes.

C’est le moment de poser toutes les questions qui vous sont importantes pour évaluer la culture de l’entreprise pour laquelle vous postulez, mais également sur ces sujets : quel est le contexte du recrutement ? Depuis quand le postes est-il vacant ? Est-ce une création de poste ou un remplacement ? Quel est l’environnement de travail ? Quelle flexibilité l’entreprise propose-t-elle ? C’est le moment où la curiosité n’est plus un vilain défaut !

L’objectif en sortant de l’entretien est d’avoir toutes les réponses à vos questions, et ne pas laisser de zones d’ombre. Préparez ces questions en amont dans la mesure du possible.

4. La rémunération et les modalités d’embauche

Ce point est souvent abordé en fin d’entretien, car l’adhésion au projet reste le point crucial de cette rencontre.

« Il faut désacraliser la question salariale : elle est le baromètre de votre valeur et expérience. Il est conseillé notamment de consulter un outil de grilles de salaires pour connaître au mieux les tendances du marché sur votre fonction. Pour cela, consultez notre Guide des Salaires 2024 », Clarisse Amrani, Directrice Régionale chez Robert Half Int. France.

Laissez le recruteur aborder ce point en premier lieu. Si toutefois en fin d’entretien, la question de la rémunération n’a pas été abordée, prenez la main et parlez-en ouvertement !

Les détails de la rémunération seront parfois abordés en entretien avec le représentant des Ressources Humaines de l’entreprise, tels que :

  • L’organisation du temps de travail et les accords de télétravail
  • Les avantages sociaux
  • Les éventuels congés imposés à certaines dates

5.La conclusion et le rétroplanning

C’est le moment d’en savoir plus sur la prochaine étape du processus de recrutement : y aura-t-il d’autres entretiens prévus et dans combien de temps ?

Communiquez également sur vos autres opportunités en cours si tel est le cas, si la question vous est posée. Cela permettra peut-être de raccourcir le processus d’embauche prévu initialement, et de rendre votre profil encore plus attractif.

Les fins d’entretien sont souvent un sas de décompression pour les deux parties, néanmoins, il convient rester professionnel jusqu’à votre départ physique ou la fin du call.

6. Le mail de remerciement

Si l’entretien s’est bien déroulé et que l’offre vous intéresse encore davantage après cette étape, pensez au mail de remerciement, qui mettra en exergue la pertinence de votre profil pour le poste à pourvoir, et démontrera que vous êtes le candidat idéal.

(Mr, je vous remercie de nos échanges, etc…)

(Mme, je vous réitère mon vif intérêt pour le poste que vous proposez et reste à votre disposition, etc).

Comment démontrer sa motivation (sans lettre de motivation) ? | Blog | Robert Half

 

 

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5 conseils pour choisir entre deux offres d'emploi

Vous avez passé des entretiens pour deux entreprises et ne parvenez pas à choisir entre ces deux offres d’emploi ? Quels critères devez-vous prendre en compte pour vous décider et tirer profit de cette position avantageuse ?

Voici quelques conseils d’Albane Armand, Directrice chez Robert Half

1. Bien comprendre la réalité du poste

Pour comprendre les contours du poste et choisir entre deux emplois, vous devez savoir si l’offre d’emploi correspond à un remplacement de poste existant ou une création de poste. Posez ensuite toutes les questions nécessaires pour définir les grands paramètres du poste.

Si la compréhension du contenu du poste est essentielle, il est souvent impossible d’évoquer tous les aspects en entretien d’embauche, que ce soit par manque de temps ou à cause d’un processus de recrutement pas affiné, qui peut souligner un manque d’organisation de l’entreprise.

Si des informations importantes manquent concernant le poste ou l’environnement de travail, n’hésitez pas à demander des précisions supplémentaires à l’employeur : niveau de responsabilités, missions concrètes à mener, impact de votre rôle dans l’organisation, degré d’autonomie, futures interactions quotidiennes entre les services, culture d’entreprise...Pensez aussi à glaner des informations sur l’entreprise et l’ambiance de travail sur des sites tels que Glassdoor ou Indeed, où des employés (anciens et actuels) donnent leur avis.

Autre piste pour choisir entre deux offres d’emploi : connectez certains collaborateurs de l’entreprise sur LinkedIn, afin d’en savoir plus sur leurs parcours. Viennent-ils d’univers différents ? Cela peut vous donner des indications sur la culture d’entreprise.

2. Définir vos priorités

Après avoir défini les contours du poste, prenez maintenant le temps de définir et hiérarchiser vos critères de sélection.

La dernière étude Robert Half ‘Ce que veulent les candidats’ indique les critères sur lesquels les candidats sont devenus plus exigeants depuis la pandémie :

infographie

Hiérarchisez ces critères pour chaque offre d’emploi :

  • Package salarial (incluant tous les avantages annexes). Pour connaître votre « valeur » sur le marché, consultez le Guide des Salaires de Robert Half
  • Situation géographique
  • Flexibilité
  • Une culture d’entreprise en adéquation avec vos valeurs
  • Diversité et richesse des missions
  • Possibilité de travailler en équipe
  • Equilibre en vie professionnelle et vie personnelle
  • Programmes de formation et développement
  • Moyens mis à disposition pour la tenue du poste (outils, budget, recrutements éventuels)

Évaluez une journée de travail dans ces entreprises

Se mettre en situation dans les entreprises concernées et vivre une « journée type » représente un bon moyen pour choisir entre deux postes. Pour cela, demandez au recruteur s’il est possible d’organiser un temps imparti d’observation au sein de l’entreprise, (une demi-journée, voire une journée) pour cerner concrètement l’organisation, les interactions, les mécanismes, l’ambiance de travail, ou encore les outils mis à disposition.

 

Chez Robert Half, nous permettons aux candidats d’intégrer le lieu de travail et les équipes pendant toute une journée, afin que les futures recrues puissent se faire une idée concrète du poste. Les retours sont d’ailleurs très bons, cette pratique permet d’apporter des réponses sur une éventuelle collaboration, tant du côté du recruteur que du candidat. Cette mise en situation initiale permet également de sécuriser l’onboarding et de déstresser le candidat, qui a déjà rencontré les équipes.

Quel est votre projet professionnel ? Quelle entreprise est la plus à même de vous offrir un poste en phase avec vos ambitions de carrière ? Evaluez ces deux paramètres pour pouvoir choisir entre deux offres :

  • Quelles sont les possibilités de l’entreprise en termes de transversalité ? (Changement de service, présence internationale, autre filiale dans le cas d’un groupe, etc.)
  • Quelles sont les possibilités d’évolutions à la fois verticale (managériale), et horizontale (évolution par l’expertise) ? Ces deux voies existent-elles au sein de l’entreprise ? Quels sont les programmes de formation, et comment l’entreprise vous propose de monter en compétences ?

Posez toutes ces questions pendant l’entretien d’embauche.

Pour aller plus loin, questionnez le recruteur sur les projets de l’entreprise en termes de développement :

  • Comment est orchestrée la croissance de l’entreprise ? (Croissance externe / organique)
  • Quels sont les projets d’expansion ? d’acquisition ? - Comment s’effectue le partage de la valeur au sein de l’entreprise ? Comment se matérialise-t ’elle pour les collaborateurs ?

Equilibrez votre décision entre objectivité et ressenti

Afin de choisir au mieux entre deux offres d’emploi, contrebalancez les points cités plus haut, mais ne mettez pas de côté votre ressenti. Celui-ci doit pour autant être objectivé. Pour cela, listez et comparez concrètement les points ci-dessus.

Le feeling en entretien d’embauche est également un indicateur : vous êtes-vous senti à l’aise lors de l’entretien ? Laquelle des deux entreprises vous a donné envie de prolonger l’expérience ? Avez-vous été bien accueilli dans les locaux des deux entreprises ? Avez-vous été mis en confiance par le management ? Avez-vous obtenu des réponses à vos questions ?

La subjectivité de ce ressenti mettra un point final à votre décision.

En conclusion : équilibrez votre décision finale entre les faits et votre ressenti !

 

 

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l’utilisation de l’IA chez les community managers en 2023

Pour réaliser son étude, Hootsuite a mené une enquête auprès de 4 281 professionnels, analysé plus de 15 000 articles de plateformes sociales et examiné plus d’un million de publications connectées à son outil. On fait le point !

L’IA largement adoptée par les CM : pour quels usages ?

Hootsuite est catégorique : les community managers ont « chaleureusement accueilli » l’intelligence artificielle générative.

En majorité, les professionnels ont utilisé ces outils pour optimiser du texte (pour 86 % d’entre eux) ou en créer (85 %). Mais les motifs d’utilisation sont diversifiés. Les community managers utilisent également l’IA pour développer de nouvelles idées (82 %), pour générer des images (52 %) ou répondre à des messages (46 %). Du côté des entreprises, elles sont 61 % à indiquer avoir intégré l’IA générative pour réduire la charge de travail du personnel.

L’émergence de semble avoir considérablement impacté les pratiques. En un an, l’usage de l’IA chez les community managers a fortement augmenté pour chacune des activités identifiées (voir image à la une) : +19 points pour la génération de texte, +30 points pour la génération d’images, +25 points pour le développement de nouvelles idées, etc.

 

Un rapport à l’IA différent selon les âges

L’étude révèle également que l’IA est souvent difficile à détecter pour les utilisateurs : 14 % des membres de la Gen Z affirment qu’il est complexe de savoir si une information est réelle ou générée par l’IA, un chiffre qui monte à 19 % pour la génération des baby-boomers. Par ailleurs, les plus âgés sont également les plus méfiants face à l’intelligence artificielle : 33 % affirment être moins susceptibles de croire un texte généré par l’IA, contre 21 % pour la Gen Z.

Selon Hootsuite, cette disparité prouve l’importance d’adapter ses pratiques à son public :

Si vous avez une communauté plus jeune sur le réseau social, il vous sera peut-être plus facile d’expérimenter avec l’IA. Mais si votre public est plus âgé, il vaut mieux de faire preuve de prudence pour l’instant.

Étonnamment, c’est la génération X qui semble éprouver le plus de difficulté à reconnaître un contenu créé par IA. © Hootsuite

Les recommandations d’Hootsuite pour utiliser l’IA dans le community management

Dans son étude, Hootsuite propose également trois recommandations à destination des community managers :

  • Connaître son audience : selon les spécialistes de la plateforme, certaines caractéristiques du public, « telles que la culture, la géographie ou les centres d’intérêt, ont une influence sur leur perception de l’IA ». En ayant une connaissance approfondie de votre public, vous pourrez adapter votre utilisation des différentes technologies.
  • Être transparent : selon Hootsuite, il est primordial de faire preuve d’honnêteté vis-à-vis de votre audience, en indiquant lorsqu’un contenu a été généré par l’IA. « Laisser croire au public que le contenu avec lequel il interagit est humain alors que ce n’est pas le cas est un moyen rapide de briser la confiance », indique la plateforme dans son étude.
  • Établir des règles : pour une utilisation sûre et efficace de l’IA, Hootsuite suggère d’établir des règles. Il s’agira alors de définir dans quel cadre l’IA peut être utilisée, de mettre en place des normes éthiques en accord avec la législation et d’identifier certaines bonnes pratiques à utiliser dans les prompts pour obtenir des résultats cohérents.